Les poupées russes de Klapisch

 Loin de moi l’idée de me prendre pour un critique de cinéma… Néanmoins je vais vous conseillez trés fortement le dernier Klapisch, à savoir comme le titre trés mystèrieux l’indique avec une finesse dont je suis seul maitre : Les Poupées Russes.
J’ai decouvert Klapisch à l’école dans un cours de francais au lycée. C’était « Le peril jeune » un film dont j’avais longement eut les oreilles rabattues au college par ces élève qui deviendrai plus tard une génération de L, comprennez les Litterraires. C’est à dire en généralisant pas si à l’extrême que ça, les descendants directs des 68ards babacools avec leur envie de changer le monde, de le considéré dans son ensemble et de s’habiller dans des fripperies avec un look qui n’appartient qu’à eux parce que acheter des fringues de marque c’est « trop-commun-je-ne-suis-pas-un-homme-sandwitch-de-cette-société-capitaliste-hypocrite ». Chacun fait ce qu’il lui plait. Bref j’en était venue à observer ces groupes comme on observe les « ouech-ouech », les « cacailles », Les têtes d’ampoules, etc… sauf que là, ca me plaisait.
Quand j’ai vu ce film, j’ai compris pourquoi il faisait référence pour eux et pourquoi il allait le devenir pour moi. Parce que Klapisch film comme on ressent la vie, il arrive à atteindre cette part de réalité, il affiche à l’écran le bordel qui s’exite secrétement en nous, les coup de colère, les incompréhensions, les rapport humains dans toute leur complexité, dans toute leur réalité qu’elle soit affreusement douloureuse ou simplement merveilleuse.
L’Auberge Espagnole m’avait marqué elle aussi parce que je me reconnaissai dans le personnage principale d’une certaine manière comme chacun aurait pu le faire. L’envie d’exprimer son esprit en vrac, ses pensés, ses incertitudes et ses sentiments, le tout au travers des autres.
En allant voir les poupées russes, j’étais inquiet. Parce que faire une suite a un truc qui m’avait atteint la ou ca me touchai me semblai difficile. Je me suis grandement trompé : Klapisch est aussi bon dans un registre différent il nous parle d’amour, de rapports humains et ça touche en plein coeur ET en pleine tête. Duris est égale à lui même : doué et à l’aise dans son rôle de trentenaire toujours aussi désorienté par la vie et les femmes. La B.O. est variée et appropriée (trés important pour moi la B.O.), on retrouve les personnages de l’auberge espagnole qui on évolués, l’humour est toujours présent et les situations sont filmées avec plus d’effets spéciaux que le premier ce qui peut parfois sembler de trop mais pour moi ca passe trés bien du moment que l’on est « dedans ». J’aime, j’en redemande. Si le cinéma pouvais toujours nous prendre là où il le fait et nous laisser ce goût doux-amère de vérité général sur le sens de notre vie.

PS: J’ai arreté de boire depuis 3 jours, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien…

10 commentaires

  1. Je me souviens plus de l’auberge espagnole.. je sais que j’ai dû le voir, mais j’en gagne aucunes souvenances..
    Sinon, bha ca donne envie d’aller voir le film dont tu parles..

  2. J’ajais pas tros envi d’aller voir ce film mais là tu m’as convaincu. J’irai pour la fête du ciné puisqu’elle commence juste après mes exams de fin d’année.

  3. Steph> Les ouech-ouech et les cacailles sont des classes affiliées, des personnes cantonnés dans un style vestimentaire(Tacchini Lacoste survete addidas etc…), Les tête d’ampoule c’est le om que l’on donnai aux S( section scientifique) généralement boutonneux à lunette, amoureux de leur calcultrice dernière génération à calcul vectoriel le sac vissé sur le dos et n’ayant d’autre sujet de discution lors des interclasses et récréations que… les cours.
    Alina> Oui je te le conseil. Je fais changer les choses pour moi et pour nous.

  4. J’ai quant à moi été déçue par Les Poupées Russes.
    Il y avait quelques bonnes idées mais dans l’ensemble, ce film est mysogyne.
    Notre pauvre héros ne cesse de baiser de toute part et, il faut bien le dire, il est bel et bien « connemment » lui.

  5. Ces justement toutes ces idées qui meplaisent. Tu trouve le film mysogyne, je trouve plutôt qu’il est tourné d’un point de vue masculin. Notre vision idéalisé de la femme, les mystères éternelle qui rode autour d’elle. Bien sur la moralité du héro laisse à désiré mais pour moi ce n’est pas le sujet du film. Mais comme tu le dis si bien « A chacun ses goûts »

  6. J’ai bien aimé le film Par contre je suis un peu de l’avis de E., je trouve que le « héro » y va un peu fort avec les femmes, il baise avec et les jettes comme des mouchoirs en papier.
    Là, on il vraiment CON s’est de prendre ce train pour Moscou, après ce que lui dit Wendy. Il est à la recherche de la femme parfaite, sans vraiment en connaitre la définition. Quoi de plus parfaite qu’une femme qui aime tes défauts et pour ce que tu es?

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