Prénom: Pierre, Nom: Desproges

Bonjour ma colère,
Salut ma hargne,
Et mon courroux…
coucou !!!

J’avais envie de vous parlez de lui. Là maintenant. Parce que j’aime bien ce type. Je vous dis ca parce que j’aime bien dire des trucs, à vous. Bien sur Je vous dis Desproges comme certain vous diraient Devos, Mais moi c’est Desproges. parce qu’il a l’art d’aligner les mots et les idées dans une lyricité du verbe que ne saurait égaler personne aujourd’hui. Alors bien sur quand j’etais gamin je comprenais rien. C’etait insuportable de devoir ouvrir le dico 3 fois par phrases, et puis tout n’est pas efficasse, les Réquisitoires par exemple: ca met en jeux des personnages d’une époque qui n’est pas la mienne, d’illustres connu mort aujourd’hui, que la politique des années 80 c’est pas notre truc. Mais il n’en reste pas qu’il a cette grandeur de la hargne populaire, c’est saignant, c’est cynique. Et puis faut bien le dire il était loin d’etre con. Quelques citations parmis tant d’autres : Je vous invite a en lire d’autre dans la rubrique citations (Non sans blagues ? sisi..) :

Est-il Dieu possible, en pleine mouvance des droits de la femme, que des bougresses se plient encore aux ordres fascisants d’une espèce de Ubu prostatique de la mode, qui au lieu de crever de honte dans son anachronisme, continue de leur imposer le carcan chiffonneux de ses fantasmes étriqués, et cela, jusqu’au fin fond populaire de nos plus mornes Prisunic ? Je t’en prie, ma femme, ma sœur, mon amour, mets ton jean, ou reste nue, mais ne marche pas dans la mode, ça porte malheur.

Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman.

A Begwalewe, près de Serule au Botswana, Galetwaselwe Mossi a volé une vache à Sir Seretse Khama. On vous
fait grâce du nom de la vache.

L’amour… il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire.

L’Ascension : Tout Jésus plongé dans la prière reçoit une poussée de bas en haut qui le renvoie chez son papa. C’est le théorème de l’ascenseur.

J’adhérerai à SOS-racisme quand ils mettront un S à racisme. Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS-Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire. (…) Mais attention, il ne faut pas me prendre pour un suppôt de Le Pen sous prétexte que je suis contre tous les racismes.

C’est la faute au malaise des jeunes si, après trois années de fac et 7 ans de lycée, ils croient encore que le Montherlant est un glacier Alpin, Boris Vian un dissident soviétique, Sartre le chef-lieu de la rillette du Mans.

Les diplômes sont faits pour les gens qui n’ont pas de talent. Vous avez du talent ? ne vous emmerdez pas à passer le bac. (…) « Le bac, ça permet de voir du pays », disait Balavoine. Vous avez vu où ça l’a mené…

On ne dit plus un avortement mais une interruption volontaire de grossesse, ceci afin de ménager l’amour-propre du fœtus.

Qu’est-ce que le premier janvier, sinon le jour honni entre tous où des brassés d’imbéciles joviaux se jettent sur leur téléphone pour vous rappeler l’inexorable progression de votre compte à rebours avant le départ vers le Père Lachaise… Cet hiver, afin de m’épargner au maximum les assauts grotesques de ces enthousiasmes hypocrites, j’ai modifié légèrement le message de mon répondeur téléphonique. Au lieu de dire « Bonjour à tous», j’ai mis « Bonne année mon cul ». C’est net, c’est sobre, et ça vole suffisamment bas pour que les grossiers trouvent ça vulgaire.

Aujourd’hui, c’est à vous que je m’adresse, chers enfants. Savez-vous, petits connards, qu’à l’âge où vous jouez aux billes comme des imbéciles, Wolfgang Amadeus Mozart, lui, avait atteint le génie ?

Les enfants ne sont ni des hommes ni des animaux. On peut dire qu’ils se situent entre les hommes et les animaux. Observons un homme occupé à donner des coups de ceinture à une petite chienne cocker marrante comme une boule de duvet avec des yeux très émouvants. Si un enfant vient à passer, il se met aussitôt entre l’homme et l’animal. C’est bien ce que je disais.

S’il n’y avait pas la science, malheureux cloportes suintants d’ingratitude aveugle et d’ignorance crasse, s’il n’y avait pas la Science, combien d’entre nous pourraient profiter de leur cancer pendant plus de cinq ans ?

Il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d’entraînement, on peut arriver à en faire des militaires

Allons, boutonneuses et boutonneux, ne nous gaussons plus de la guerre de 39-45 sans laquelle l’humanité n’aurait jamais découvert le Zyclon B, le général de Gaulle, la bombe atomique et le bas nylon indémaillable sans lequel  la jambe de la femme ne serait jamais qu’un vulgaire membre inférieur.

Dieu a dit : « tu aimeras ton prochain comme toi-même », c’est vrai. Mais Dieu ou pas, j’ai horreur qu’on me tutoie, et puis je préfère moi-même, c’est pas de ma faute.

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