Nuits blanches assis at home

Encore une. Je suis en train de commencer à comprendre qu’on ne guérit pas de l’insomnie, on fait avec. Il y a tout de même deux ou trois choses qui m’inquiètes avec ça. D’abord le fais que je ne peux rien contre. Je vois les heures défiler les une aprés les autres en tournant en rond. Je repasse 10 fois sur les mêmes sites, je lis mon bouquin en coupure, je m’arrete pour ecouter de la musique allongé dans mon lit, je dessine pour déchirer ce que je fais, je mange je regarde film sur film, je joue en ligne en hantant les serveurs vidés, je regarde tristement msn m’afficher une trentaine de contacts hors-ligne ou absent. Avec le manque de sommeil je gagne en fatigue, mais pas une fatigue écrasante, non, une fatigue lancinante, toute en longeur. Je fais des choses que je ne fais jamais, il y a 3 jours au petit matin aprés avoir regardé « Le Pianiste » de 6h à 8h et quelques j’ai ouvert mes volets. Et alors ? Et alors je ne l’avais pas fait depuis 3 mois. Ce matin je me fais une soupe de champignons alors que j’aime pas ça à la base. J’ai la mémoire à court-terme qui joue au yoyo avec moi je me souviens à peine de ce que j’ai fait 1à minutes plus tôt et je retrouve sur mon blog des posts que je ne me souvient pas avoir écrit. Je vis dans un rêve à moitié éveillé. D’habitude je me satisfaisait de 3 à 5 heures de sommeils maintenant c’est 0 ou 4. Le truc marrant aussi c’est la pensé. Avec l’insomnie on atteint des pics de bordel reflexionniste rarement égalés jusque là. On pense de travers, à l’envers, dans tous les sens et sans arrêt. Trop penser déjà à la base c’est pas bon mais là c’est surréaliste. En attendant je fais toujours des photos pendant ce temps je pense pas, enfin pas trop. Les résultats me plaisent pas mais je persévère…
C’était K`Tana en direct de son nuage.

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