Anonyme – L’Herbe Bleu

Ça se lit vite. Ça se lit bien. Ça a un peu vieillit aussi mais ça reste un bon bouquin, pour public ado quand même.

6 commentaires

  1. Mais c’est comme « les cornichons au chocolat » et « lila dit ça », c’est de la mystification et un professionnel se cache derrière le récit. ^^

  2. Surement ! Je m’en fous un peu que ce soit vrai ou pas. Ça change pas grand chose à la manière de raconter. C’est un peu comme les films « tiré d’une histoire vraie » au fond c’est pas ça qui compte.

  3. +1 pour Dawn Girl.
    J’ai craché sur ce livre à l’époque comme je crache sur le found footage moderne qui essaie de nous faire croire A TOUT PRIX que leur documentaire sur les trolls/les extraterrestres/les esprits sont authentiques.
    Je me souviens ne pas avoir du tout aimé l’écriture qui te bombardait de synonymes et de redondances pour te sensibiliser, et le caractère tire-larmes de la chose qui n’a pas du tout opéré sur moi et qui m’a peut-être même rendue cruelle puisque je me souviens avoir pensé  » Ben fallait pas te piquer ma vieille. »
    Ce livre a été un sujet de disputes considérable avec mon cercle d’amis d’antan qui étaient tous sous le charme alors que je lui préférais largement des discours plus véridiques comme « Junk » de Melvin Burgess où on t’explique que la nana n’a plus que le creux de ses seins pour sa dose, le reste de son corps étant devenu trop épais à coups de piqûres, ou du Virginie Despentes qui à défaut d’être un bon écrivain t’envoyait la sauce et te traumatisait pour de bon sur la véracité des milieux les plus cruels.

  4. Ça m’interloque toujours de constater que les commentaires de mes posts sont inversement proportionnelles à leurs longueurs. Je m’en plains pas note bien.
    Je pense que la chose qui fait tiquer c’est le terme « bon bouquin », qui signifie simplement que je n’ai pas trouvé le livre mauvais. Alors bien sûr c’est clairement pas un vrai journal, tellement c’est à côté de la plaque en terme de description sur les effets des drogues, c’est niais et rempli de poncifs, jusqu’à l’anecdote finale de sa mort, histoire de rajouter une couche à la sauce « on échappe pas à la drogue ! ».
    D’un autre côté, je trouve pas que ce soit un mauvais livre, parce que malgré tous ces défauts je l’ai quand apprécié. C’est pas un chef d’œuvre mais le côté journal intime m’a plus et le fait que cette gamine soit niaise et conne à en mourir m’a quand même plu dans le sens où je voulais savoir jusqu’où l’auteur voulait pousser son machin. Quand un livre me marque vraiment j’essaye de mettre plus de deux lignes à son sujet.
    Concernant Despentes, tout le blabla médiatique à son sujet, façon « Rendez-vous compte c’est une femme qui écrit des trucs trash, trop cool » m’a plus ou moins passé l’envie de m’y intéresser de peur d’avoir plus de forme que de fond, mais si tu me dis que ça vaut mieux que ça jetterai un oeil moins chargé d’apriori dessus.
    Ceci étant dit, ça fait toujours plaisir de débattre, même d’un livre moyen

  5. Non,ne lis pas Despentes!
    Ou alors seulement son recueil de nouvelles « Morde au travers » qui était relativement intéressant,le reste étant loin d’être extraordinaire (en tout cas à mon goût!)

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