Rage, contradiction et bordel reflexionniste

Rage:
Assis devant un bol de thé pour me calmer(marrantr quand on sait que la théine est autant un exitant que la caféine) je tente de mettre le doigt sur une sensation qui m’a encore envouté ce soir et qui m’est familière. J’ai souvent tenter de la définir à travers des poèmes plus ou moins juste, de la définir à travers des mots comme rage, furie, berserk, possession. Tous ces mots ne sont ni juste ni faux, simplement pas assez fort ou trop éloigné de la vérité. Rage bien sur à cause du livre de S. King( On m’a dit un jour que ceux qui aimaient ce livre avaient toujours un grain, un truc qui cloche. Ca me plait de le croire. ) mais aussi pour le coté hargneux, et pour la colère qui parfois se dégage de ça. La furie aussi, cette déesse folle qui prenant possession de quelqu’un le transforme en Berserker, un être fou qui, insensible à la douleur et à la fatigue développe une force, une détermination et une vigeur inhumaine. Cette sensation qui donne l’impression d’ouvrir de temps à autre les vannes de votre folie intérieur, qui bande chacun de vos muscles comme une chaise électrique et qui semble court-circuité votre raison et votre logique. Je parle de cette sensation qui vous ferrait abbatre un mur à mains nues, qui vous ferrai tuer sans remord ni peur la première personne qui voudrai faire du mal à quelqu’un à qui vous tenez, qui vous permez aussi de courir au-delà de votre souffle. Je parle de cette impression explosive de débordement d’énergie, de cette sensation fugitive que rien au monde ne peut vous arreter, vous blesser ou vous faire changer d’avis. Cette animalité qui vous ferai baver et respirer comme une bête en chasse. Je parle de cette sensation d’être une véritable bombe humaine, que votre poitrine renferme un réacteur nucléaire sur le point d’entrer en fusion. Je parle de cette impression que votre corp est une barrière qui enferme ce qui est au fond de vous, comme une carapace indestructible qui limite votre évolution. Cette envie de déployer les ailes invisibles qui auraient toujours été là en vous. Cette envie de faire voler l’armure et de laisser s’echapper ce qui est caché au plus profond dans une flamboyante envolé furieuse et magnifique.
C’est peut-être de la frustration, de la schizophrénie ou tout simplement de la connerie. Mais quoi que ce soit : c’est réel.

Contradictions:
Comme le thé et le calme que cela procure, comme la volonté de faire changer les choses et la non motivation qui m’enserre, comme les coups du destins et ma certitude que tout n’est que hasard que rien n’est prévu ou prédestiné, comme cette sensation d’avoir un monde en soi et de ne pas pouvoir le montrer aux autre ni l’exprimer, comme ces sentiments qui habitent votre âme et votre coeur et qui perdent tout leur sens à l’ecrit comme à l’oral, tellement loin de la vérité par leur insignifiance et leur abus, comme mon envie de tout envoyer valser loin, de tout tenter sur un coup de poker quitte à tomber au plus bas et mon envie de construire en dur, pas à pas les briques de mon avenir, comme ces lignes que j’écris et les pensées qui fusent  sans arret dans ma tête.
Parfois je voudrai que tout sois manichéen. Plus simple… mais là je retrouve mes esprits et me dis qu’on y perdrait beaucoup. Ni pour, ni contre, bien au contraire…

Bordel reflexionniste:
La dernière connerie qui a germé dans ma tête c’est de me fixer 3 objectifs :
– Un taf
– Une caisse
– Un appart
Beau programme n’est-ce pas ? pour revenir au contradiction je pense au dictons : Se fixer un objectif c’est se limiter, Se fixer un objectif c’est le meilleur moyen de ne pas l’atteindre et enfin Celui qui n’a pas d’objectif ne risque pas de les atteindre. Un peu comme Y-a que les imbéciles qui changent pas d’avis, la premiere intention est souvent la bonne ou encore les opposés sont fait pour s’attirer et qui se ressemble s’assemble. Bref j’ai au moins fixé ca. W8 & C.

1 commentaire

  1. « berserk » : késaquo?
    « C’est peut-être de la frustration, de la schizophrénie ou tout simplement de la connerie » : ben non, c’est de la RAGE tout simplement. Le plus dur, c’est de ne pas céder à ce genre de pulsion (« abbatre un mur à mains nues », …) car une fois retrouver ses esprits, on regret. Reste à trouver un moyen de se défouler efficacement pour l’évacuer. « Beau programme n’est-ce pas ? » : oui, et puis il faut bien commencer par qq chose, par avancer dans la vie.

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