illumination soudaine.

J’ai longtemps confondu l’amour avec la possession d’une personne. Comme si être amoureux était simplement un état comparable une envie matérielle. Comme un simple besoin. Je pensai aussi qu’aimer c’était posséder, posséder l’amour de l’autre, ses sentiments ses pensées ses désirs son avenir. Je pensai que l’on acquière tout ça quand l’autre céder aux sentiments. Tout ceci n’étant au final qu’une possession mutuelle, un rapport de satisfaction mutuel de détenir dans son cœur l’autre comme un objet précieux. Je regarde défiler ses photos, elle vit, souri, sans moi, sans que je sache ce qui se passe dans sa tête, sans savoir qui fait sa vie et je commence à comprendre. On ne possède rien. On n’est que spectateur de la vie de l’autre, mais un spectateur privilégié. Loin de moi l’idée d’objet, c’est d’une personne dont on tombe amoureux, avec tout ce que cela implique, sa sensibilité, ses doutes, ses peurs, ses joies, et ce qu’elle accepte de vous donner. Peu importe au final ce que vous espérez d’elle, on n’a jamais droit à autre chose que ce que l’on veut bien vous accorder. On tombe amoureux d’une image puis, d’un sentiment, ensuite d’une personnalité et enfin de la personne en elle-même, des milliers de petits rien qui font chavirer votre raison. Un regard, un sourire, une main dans les cheveux, sa peau sous vos doigts, le son de sa voix, la liste est longue et s’allonge au fil des observations. On ne peut rien capturer pour soit, ni la chaleur, ni la douceur, ni les impressions. Les émotions sont si immatérielles, si impalpables et tellement éphémères.  Au delà de l’idée de s’approprier un corps, de partager quoique ce soit il faut d’abord baisser les armes et laisser l’être cher choisir à quel point vous méritez d’entrer dans son monde.
Il y a longtemps que je sais ça finalement. Mais c’est là il y a 3 minutes que tout ça m’a littéralement explosé au visage. Comme un déjà-vu, ou un flash-back récurant il faut le laisser sortir le laisser
s’exprimer pour qu’il disparaisse.

3 commentaires

  1. Je suis d’accord avec toi on est juste spectateur, mais on integre beaucoup la vie de la personne qu’on aime. Sans elle tu n’es rien , et elle sans toi n’est rien non plus. Chaque moitié a besoin de l’autre ainsi va la vie. Masi c’est vrai que l’amouir est un sentiment bizzare à gérer, mais qui est très agréable

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