« le temps n’a de valeur que lorsqu’on ne le mesure pas »
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« C’est un peu comme regarder une galerie de photos d’une même personne sur son écran. Des dizaines ou des centaines d’images que l’on fait défiler les unes après les autres en cherchant à travers un regard, une attitude, un geste capturé, une sorte de secret mystique qui serait caché dedans. On fait défiler de plus en plus s’arrêtant parfois sur l’une ou l’autre croyant avoir saisit quelque chose s’attendant presque à se faire murmurer la réponse. Puis, enfin, l’œil se vide, et l’on voit à travers l’écran. Et on sait que le secret n’est pas dans ces clichés mais qu’au contraire ils en font partie. »
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« Je crois pas avoir vu plus mauvais acteur principal de mémoire. Autant tout les seconds rôles avaient un peu de charisme, des univers fascinants, autant là c’est décevant d’avoir un héros comme ça. Mais bon c’est le film de ma vie, j’ai pas trouvé de meilleurs budget et pour le scénario on se débrouille au jour le jour. »

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« Crier au secours dans sa tête, ça ne fait venir personne. De vive voix non plus d’ailleurs… »

1 commentaire

  1. On ne force pas les choses, elles partent comme elles éclosent. Les sépales de tes roses ont flambé. On se souvient d’une nuit, d’un refrain,
    un soupçon de silence incertain. On s’abîme où l’on se pose, les papillons osent. Mais la mer a repris les fossiles de nos folies. Que fais-tu là ? Mais je sais pas, j’passais par là au coin du bois. Y avait ma vie qui m’attendait depuis trois siècles, et me voilà. Mais v’la-t’-y-pas qui j’vois là-bas, une autre vie qui m’tend les bras.
    On ne force pas les choses, elles partent comme elles éclosent. Le calice de tes roses
    a flambé. On n’se dit rien ça vit comme ça vient,
    ça vient ça va ça vit de bout, de rien. Ça s’immisce, les papillons osent. Mais la mer a repris les fossiles de nos folies. Que fais-tu là ? Mais je sais pas, j’passais par là au coin du bois. Vivre la vie qui m’attendra, dans deux trois siècles je serai là. Elle m’attendra au coin du bois, cette autre vie qui m’tend les bras.
    Et puis l’on force la chose dans de vagues proses,
    une effluve de rouge rose a flambé. Au coin du bois j’ai trouvé ce matin, une autre vie qui me tendait les mains. Comme on n’était pas grand-chose, les papillons se posent. Et la mer a repris les fossiles de nos folies.
    Je t’attendrai au coin du bois, et puis toujours
    tu seras là.

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