Je lis. Je lis comme il écrit, comme il décrit. Une suite interminable de mots. Il ne raconte pas, il saisit. Sang cendres, lumière, femme, lecteur, auteur, temps, vérité. Vérité surtout. Celle qui est notre, celle que l’on cache même à nous même. Pas de paragraphe, non, ce sont des pièces entières, elles se lisent d’une traite comme une suite de pensé qui s’entremêlent. Rien à voir entre elle sauf qu’elle suivent le même fil finalement: nous. Des pièces les unes à côté des autres. C’est un puzzle immense, avec un nombre de pièce infini. Mais on le reconstitue quand même, petit à petit, par morceau. Par ici les pièces noires, surement une partie de l’âme, de se coté les blanches, par là le rouge et un gros tas pas encore trié. De toute façon on remettra tout dans la boite en mélangeant avant la fin de la journée. Peu importe, je recommencerai.
J’ai encore beaucoup de parties à lire.

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