Je suis mortel.
Un amalgame de cendre et de sang en sursis
Une créature de chaire animée de mépris.
Je suis mortel.
Personne ne souffle sur les bougies
Qui brûlent les papillons de nuit.
Je suis mortel.
Passent sur moi, soleils et pluies
L’avenir, à mes yeux, un dénie
Je suis mortel.
Châteaux de sable, construits
Que le vent, d’un souffle, détruit
Je suis mortel.
Sans relâche, j’attends qu’elle sourit
J’accumule dans le vide, des cris
Je suis mortel.
Sur de l’eau, mes forces, s’appuient
Du sablier s’écoulent, des vies
Je suis mortel.

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