Ma Sélection de Films 2017

2017 s’est enfin achevée et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai été feignant en ce qui concerne mon visionnage de films. Si les résolutions ne sont pas vraiment mon truc, je vais tout de même essayer de rattraper ça en 2018 autant que possible. Comme d’habitude, la sélection est celle des films VUS en 2017, elle contiendra donc des films qui ne sont PAS de cette année. Les 11 films sont classés par la magie du hasard, il n’y a pas d’ordre de préférence. Voilà.

Mommy(2014) est mon premier Xavier Dolan. Je rechignais pas mal à voir un Dolan parce que je l’associais, sans trop savoir pourquoi, à du cinéma chiant sauce « Louis-Garrel-dans-le-role-d’un-jeune-bourgeois-parisien-désabusé-par-la-vie ». Et ben je me trompais. Déjà au début je pensais avoir merdé un réglage ne sachant rien du film j’ai pas compris tout de suite que le format carré était normal… Ensuite après avoir passé la barrière de l’accent Québécois, je me suis laissé emmené. Dolan j’ai l’impression que c’est un peu comme Dupieux mais pour des raisons différentes. Ce que je veux dire c’est que tu vas pas pouvoir en enchaîner deux à la suite. Il va te falloir un petit temps pour t’en remettre. Mais c’est aussi ça qui est bon !

It de Andés Muschietti est la bonne surprise que je n’attendais pas vraiment. Les adaptations du Sieur King allant du très bon au très mauvais, je n’espérais rien d’autant que je ne suis pas un grand fan de la version de 1990 même si elle ne me déplaît pas. Cette version m’a bien plu ! Le film surf sur toute la mouvance revival fin années 80 qu’on peut retrouver dans Stranger Things avec laquelle j’ai un peu de mal. J’ai l’impression qu’on essai de faire jouer la corde sensible de la génération Goonies/Stand By Me pour faire vendre. Sauf que là ça marche sur moi. Le film a pas mal de défauts notament dans ses ficelles de scénario mais c’est assez beau, les acteurs sont bons(mentions spéciale à Sophia Lillis qui crève l’écran) et ça fait le taf. J’irai sans doute voir la suite.

Realive(2016) de Mateo Gil est une suggestion d’Eliness plutôt bien vue. Un film qui pose la question de l’immortalité d’un point de vue pratique en prenant en compte les avancées de la médecine et surtout tout les problèmes physiques, éthiques et, émotionnels que cela soulève. C’est une petite pépite qui ne plaira pas à tout le monde mais dont le final seul justifie le visionnage.


It Comes At Night de Trey Edward Schults a souffert d’être présenté comme un film d’horreur dans sa bande annonce. Ce qu’il n’est pas. C’est un huit-clos post-apocalyptique. Et quand on ne le vend pas mal c’est un très bon huit clos. Si vous devez le voir ne vous renseignez pas dessus au risque de vous faire spoiler.

Mother ! de Darren Aronofsky est particulier. Particulièrement beau, particulièrement alambiqué, particulièrement bien construit, particulièrement symbolique, etc.
En sortant de la salle je n’étais pas totalement convaincu mais j’étais perturbé, bousculé. Le film demande d’avoir certaines clés pour être compris et malheureusement les clés ne sont pas données comme je le voudrais. Peut-être que je suis juste vexé de ne pas avoir tout pigé du premier coup. Peut-être aussi que je trouvais le message trop grossier là où j’aimais y voir quelque chose de plus poétique, plus général. Peut-être que j’ai du mal à apprécier les personnages parce que leur comportement est irrationnel. Pourtant avec le recul, j’aime ce film. Parce que je ne suis pas obligé de lui donner le sens que le réalisateur a pourtant clairement voulu. Parce que c’est le genre de film auquel on réfléchit encore plusieurs mois après et rien que pour ça, c’est un bon film. Merci Darren !


Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve qui, en quelques films, s’est frayé une bonne place dans mes réalisateurs préférés. Pour moi il a réussi à faire une suite correcte à un gros morceau du cinéma. Le film a de gros défauts(Harrison Ford et Jarred Leto par exemple ne m’ont pas convaincu) mais il réussi a dégager une atmosphère qui lui est propre et à nous emmener ailleurs. Pas le chef d’oeuvre qu’on pouvait espérer mais une oeuvre honnête compte tenu de la difficulté à succéder au premier.


Final Cut(2012) de György Pàlfi est un peu à part dans cette liste. C’est un film mosaïque conseillé par InThePanda je crois. Une histoire simple, un film d’1H20 à peine. Pourtant le film à une cinquantaine de réalisateurs connus, et sûrement plus de deux cents acteurs et actrices aussi célèbres. Le défi de ce film est de vous raconter une histoire en prenant des morceaux par-ci par là de centaines d’autres films. On suit donc des personnages protéiformes et quand on commence à s’habituer à la mécanique, le film devient un jeu de piste entre ce qu’on vous raconte et votre culture/mémoire ciné. Un exercice impressionant.


The Wall de Doug Liman est un film que je comptais/voulais pas voir. C’est un concours de circonstance et le choix d’un gamin de 13 ans qui m’a amené à le voir. L’affiche avec le drapeau ricain et John Cena en tête d’affiche ne me disaient vraiment pas et pourtant j’avais tort. En fait c’est un bon petit film. Un sniper irakien bien caché, un soldat américain derrière un mur et son pote au sol de l’autre côté du mur. C’est le postulat de départ. Et c’est vachement bien géré. Dans la lignée directe de Buried en moins claustrophobe.

Nocturnal Animals de Tom Ford était vraiment captivant. Il garde cette touche très esthétique et onirique qu’on pouvait apprécier dans « A Single Man ». Cette fois-ci l’atmosphère se partage entre l’histoire principale, les souvenirs d’Amy Adams et le livre de Jake Gyllenhaal. C’est à la fois un thriller et un film à ambiance. Et j’ai beaucoup aimé.

Train To Busan(2016) de Yeon Sang-ho est un film de zombie Coréen. Et c’est bien. J’ai pas grand chose à en dire si ce n’est que c’est cool. On y suit des gens tentant de fuir la contamination à bord d’un train. C’est vraiment bien foutu et ça fait plaisir.

Pour finir, Logan de James Mangold. J’en attendais beaucoup de ce dernier opus. J’ai été très déçu par les deux premiers et celui-ci vient gommer un peu les méfaits précédents. Partant à l’opposé du film de mutant Marvel classique on a ici droit à un road movie dépressif sur fond de décrépitude et de passage de flambeau. Je n’ai pas trop adhéré au personnage de la gamine un peu trop stéréotypé à mon goût et le némésis du film tombe aussi dans cet écueil. Pourtant le film m’a donné ce que je lui demandais. Une fin digne de ce nom et une ambiance sombre et personnelle que je n’ai pas vue ailleurs.

C’est tout pour 2017 !

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