Tes yeux fuient plutôt que de m’affronter et tu préfères sortir les griffes que de risquer mon contact. Tu trembles alors même que mes mots s’espacent, ériges des murailles de distance pour anéantir mes avances. Enroulée sur tes peurs, tu rejettes hors de tes frontières les mains qui se tendent et les poignards dissimulés. Nul ne s’immissera désormais dans la zone que tu gardes, sans avoir bravé l’épreuve de patience et émoussé ses lames sur la carapace que tu as scellée. Tes os de verres craignent tant les tumultes que peuvent provoquer les collisions avec les Autres.

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