Nous n’avons fait que fuir

Visser le casque sur ses oreilles et monter le son comme on entre en transe. C’est Noir Désir. On se laisse bercer par les mélodies, non pas obsédantes : hypnotiques. Puis parfois ce sont les guitares qui saturent de douleurs, de rage, de révolution. Et il y a cette voix, celle de Bertrand qui donne encore et encore avec ses trippes à s’en arracher les cordes vocales. Et pourtant il sait susurrer comme on se confesse. Les mots se bousculent les uns aprés les autres et l’on se laisse porter. Il est des musiques comme celle-là qui savent vous transporter, vous impregnez. Elles transporte avec elle tout un univers. Je pourrai aussi dire que j’aime Noir Désir tous simplement.

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