Vous avez pas le droit.

Dernier message le 16 Mai. 2 semaines plus tard quoi de neuf ? Je vous fait un état des lieux pour les rares personnes qui lisent encore. Nous sommes en juin. Au cours de cette année j’ai foiré pas mal de concours et d’entretiens divers. C’est marrant, je reflechis toujours en année scolaire. J’ai fait ma première feuille d’impôt. Je devrait pas en payer. Ca fait un mois à quelques heures près que je suis « avec quelqu’un ». Je suis bien. Vraiment. Je passe beaucoup de temps avec elle. Peut-être trop mais pas selon mes critères. Je suis bien quand je suis avec elle, plus rien d’autre ne compte. Elle est partie pour quelques jours, rien de bien grave. Je survivrais, c’est pas un malheur.
En dehors de ça quand je suis seul il se pose un problème à moi. Je pense. Hahahahaha. Très drôle. Un blond qui pense. Oui oui, si si, je vous jure. Corvé qui m’est évitée quand je la tiens contre moi. Mais là je suis seul et du coup je cogite. Je vois un peu plus ce que je fais. Et surtout ce que je ne fais pas. J’ai perdu quelque chose en la gagnant elle. J’ai perdu mon rôle de sentinelle du net. Auparavant je ne pouvais me coucher que lorsque MSN indiquait le calme plat. Tout le monde déconnecté ou absent. J’ai délaissé mon pc et msn avec. Pourtant je n’oublie pas les gens. Mais être constament absent alors que vous étiez systématiquement là pour les autres du jour au lendemain ça doit faire bizarre. Je ne suis plus là. plus comme avant plus assez. Je sais ce que beaucoup me diront. « La vie du net et vrai vie ça n’a pas la même valeur », « qu’est-ce qui compte ? tes amis ou des personnes que tu n’as encore jamais touchées ni vues de tes yeux ? ».
Oui mais non. Ca marche pas comme ça. On peut pas dire que je sois un actif social. une vingtaine de connaissances, des amis sur les doigts de la main, une Elle et… Les Elles. Très importantes. J’ai pas lié de connaissances avec des personnes masculines à part peut-être Creek mais pas autant que je le voudrais. Mais il y a Elles. Celle qui m’est chère pour tout ce qu’elle est, tout ce qu’elle contient de richesse, de terrible, de beau, de merveilleux, de rêve, et de cauchemeard. Pour nos valses, nos nuits. Ces connexions qui n’ont rien à voir avec l’électricité. Pour cette autre Elle. Parce que c’est Elle. Parce que je ne peux toujours pas passer une journée sans qu’elle ne fasse un passage par ma tête. Elle qui m’a brisé en nous brisant. Qui compte plus qu’elle ne le croit. Elle que chaque larme que je lui sais m’empèche de dormir. Elle qui est si proche et si loin à la fois. Elle qui n’avait pas le droit de me dire ça. Pas après. Pas maintenant. Je vis. Je me sens tellement bien quand je ne pense plus. Quand j’ai quelqu’un entre mes bras. Pourquoi m’obliger à jetter un regard en arrière ? à me poser à nouveau des questions. Me dire des mots qui touchent au but.
Je voudrais qu’à chaque bifurquation de ma vie un double de moi ce soit créé. Pouvoir être là pour tout le monde. Pouvoir être Lui à chaque fois que je me sentais en mesure de l’être pour Elles. Je ne peux pas être là pour tout le monde. Je voudrais, mais je ne peux pas. Je suis tellement loin de ce que vous savez de moi. Si basique, si ordinaire, si « comme les autres ».
Je ne sais pas ce que je suis censé faire. Je n’ai qu’une chose à dire. D’une manière ou d’une autre.

Je vous aime.

6 commentaires

  1. Même si je suis insupportable, la reine des chiantes, et que souvent je pète les plombs, je trouve que tu t’en sors très bien.
    Moi aussi je t’aime, pas comme une amoureuse, pas comme un amie, pas comme une soeur, je sais pas si on trouvera un jour le mot mais ça restera toujours fort.
    J’espère bien que dans longtemps quand j’aurais trouvé ma place on sera ensemble au soleil, avec des boissons glacées, à regarder tes enfants et les miens en se rappelant comme les choses peuvent parfois être abominablement compliquées. Je te ferais une de mes célèbres attaques de bisous et peut être même que ta femme y aura droit aussi…
    J’arrête d’être gentille et raisonnable, tu aurais tort de t’y habituer.
    Vis tu as raison.

  2. C’est pas la gentillesse qui me surprend.
    Je pense pas à demain parce que demain c’est loin. Mais si pouvais être heureux et avec des bisosu je suis prenneur.

  3. Le jour où les gens comprendront que personne ne peut rien pour personne. Qu’il n’y a que seul qu’on peut se faire. Que seul qu’on peut prendre la confiance en soi nécessaire à sa survie. Que seul qu’on peut évoluer.
    Alors bien sûr, on attend toujours quelque part une action extérieure. On voudrait que les gens nous aiment (plus même que nous sommes nous même prêts à les aimer) et qu’ils nous aident. Et un jour on s’aperçoit que cette aide ne peut venir que de soi-même.
    Bref… Peut-être que ce point de vu ne t’intéressera pas particulièrement. Peut-être même que tu ne le liras pas? Qui sait?
    Je voulais simplement te dire que tu n’as pas à regretter de ne pas pouvoir être plus présent pour certain(e)s. Tout sur cet Terre est le résultat d’un nombrilisme (plus ou moins fort)… même les actes les plus nobles. On ne fait donc que ce qui nous plaît… en culpabilisant parfois de ne pas pouvoir faire plus. Mais nous ne sommes que des Hommes… et on ne peut pas accomplir plus que possible!
    Vis ta vie telle que tu l’entends.
    L’important étant, finalement, d’exister, de vivre les choses pleinement, en profitant des moments présents le plus possible.
    Le reste ne compte pas. Ou si peu.

  4. « Je lui fais croire qu’un océan de mélancolie me traverse, parce que je suis capable d’inventé ce personnage…
    Mais biensûr tout ca, c’est des connerie… »
    ^^

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